
Les poissons
La murène commune - Muraena helena
Le congre - Conger conger
Le mérou brun - Epinephelus marginatus
La bécune à bouche jaune - Sphyraena viridis
Le sar tambour - Diplodus cervinus
Le barbier - Anthias anthias
La saupe - Sarpa salpa







Emblématique de la côte Vermeille, le mérou brun est l’un des plus gros poissons que vous pourrez observer lors de vos plongées. Un corps trapu ainsi qu’une tête massive munie d’une gueule imposante permettent de l’identifier au premier coup d’oeil.
Généralement présent dans les endroits plutôt calmes comme les fonds rocheux où il peut se cacher, il n’est pas rare de voir un individu nager au milieu des posidonies.
Prédateur de céphalopodes, poissons et mollusques, sa présence en fin de chaîne alimentaire en font un excellent indicateur de l’état du milieu.
Ce poisson étonnant se distingue très facilement des autres espèces que l’on peut observer en Méditerranée. Son corps serpentiforme est comprimé latéralement et possède une nageoire dorsale continue le long de celui-ci.
Pouvant atteindre 1 mètre 50, c’est un redoutable prédateur nocturne qui passe ses journées caché dans les anfractuosités des falaises côtières. Plus craintive que agressive, elle n’hésite pas à mordre si elle se sent menacée. Soyez donc prudents lors de l’observation des cavités.
Comme la murène, ce poisson possède un corps semblable à un serpent. Ce prédateur nocturne se nourrit de poissons, de mollusques et de crustacés. Il est cependant difficile à observer en journée où il se cache dans les rochers et les épaves aux abords des côtes.
Très commune, attention à ne pas le confondre avec l’anguille qui est une espèce plus petite (1 mètre contre 2 à 3 mètres pour le congre).
Avec son corps élancé, la bécune à bouche jaune est un chasseur hors pair. Il est facilement reconnaissable à son allure de Barracuda. Son corps gris possède de nombreuses barres obliques qui le distingue des autres Sphyraena.
Il vit généralement près des côtes. Vous pourrez alors l’observer aussi bien en groupe qu’en solitaire. Il n’est également pas exclu d’observer certains individus postés en embuscade dans les herbiers de posidonie.
Généralement très peu commun, ce poisson est cependant observable au sein de la Réserve de Cerbère-Banyuls. Il parcourt le fond à la recherche de crustacés et de bivalves dont il se nourrit. Solitaire ou bien en groupes restreints, ce poisson et assez peu farouche et se laisse approcher par les plongeurs.
Sa capture est réglementée en France où la taille minimale autorisée est de 23 centimètres.
On repère régulièrement sur les fonds coralligènes, de grands bancs de poissons très colorés. Les anthias sont de petits poissons, ne dépassant généralement pas 25 centimètres possédant un corps d’une couleur rose vive. Les 3 lignes jaunes qui ornent leurs têtes éliminent toute confusion avec d’autres espèces.
Ils nagent autour des gorgones le long des tombants.
La saupe est l’herbivore majeur en Méditerranée. Il prélève les algues sur les fonds rocheux grâce à sa petite bouche munie de dents saillantes. Son corps gris est allongé et comprimé latéralement. Il est également orné de grandes lignes jaunes bien visibles.
Les bancs de saupes sont très communs au dessus des fonds rocheux, sableux et des herbiers de posidonie.
Robert Patzner
Parent Géry
H. Zell
Marrabbio2
Le mérou brun est une espèce assez peu farouche, paisible qui se laisse facilement approcher. Qui ne rêve pas de sa photo la main posée sur un magnifique mérou ? Cependant, les poissons possèdent un mucus qui les protège des bactéries et virus. C'est pourquoi il est préférable de limiter notre rencontre à une simple observation.

