
Le corail rouge, aussi appelé l'or rouge de Méditerranée, fait le bonheur des plongeurs sur les plafonds ou les parois des grottes. Parfois les plongeurs le confondent avec l'alcyon encroutant ou faux corail mais il se révèle mou au toucher contrairement au corail rouge (On ne touche qu'avec les yeux !)
La démarcation de l'entrée des grottes avec les autres milieux n'est pas nette. Comme pour les tombants du coralligène vous verrez une antre tapie de couleurs par les algues sciaphiles (aimant l'obscurité), les éponges, les gorgones, les anémones encroûtantes jaunes et divers spirographes.
Si votre aisance dans l'eau vous le permet et en aillant le matériel adéquat, vous pourrez découvrir les quelques grottes de la côte Vermeille qui se caractérisent plus par des petites cavités, fissures et arches plutôt que de grandes grottes avec des tunnels profonds.
Les grottes, les arches et les failles
A l'antre de la nuit




Certains poissons rencontrés précédemment comme les apogons reconnaissables à leur couleur rougeâtre et leurs grands yeux noirs ainsi que les barbiers reconnaissables à leur couleur rose et leur longues nageoires pectorales en forme de rasoirs viennent y apprécier l'obscurité.
Lorsque l'on pénètre dans une grotte, une faille ou un milieu confiné, il y a toujours une couche de sédiment sur le fond. Un palmage trop brusque ou un plongeur mal équilibré, peuvent remettre en suspension ces sédiments, et cela peut causer des désagréments pour les plongeurs et pour la faune qui vie dans ces lieux. Il faut donc faire preuve de calme, et de patience lorsque l'on visite ces zones.

© RNMCB
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